Mesures de formation du quinquennat : l’heure du bilan
Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social a toujours considéré « l’éducation et la formation sont [comme] des leviers puissants pour agir, modifier les représentations, développer les attitudes, comportements et compétences indispensables pour s’adapter. »
Ainsi, lors du quinquennat, de nombreuses mesures ont été mises en place pour mettre en avant la formation.
Meilleure adéquation entre formations et besoins des entreprises
Afin que la formation soit en effet un levier, l’objectif premier fut de permettre que l’apprentissage vienne rejoindre directement les besoins des entreprises.
Tout d’abord, le Plan 500 000 formations supplémentaires a atteint ses objectifs puisque 1,1 million d’actions de formation en 2016, dont 300 000 destinées aux publics prioritaires ont été suivies. Ce plan est donc reconduit en 2017.
Par ailleurs des diagnostics territoriaux ont été établis avec les acteurs de terrain et au développement de la capacité d’anticipation sur l’évolution des besoins en compétences des entreprises.
La formation pour devenir acteur de son parcours
Dans l’idée où la formation doit permettre à l’apprenti d’accéder à l’emploi, des mesures telles que celles-ci ont été prises :
- La reconnaissance du quadripartisme et le premier niveau de qualification via le concours du service public régional de la formation professionnelle accès à la qualification (SPRO)
- Le Compte personnel de formation (CPF) : 720 000 dossiers formation utilisant le CPF validés depuis 2015
- Le Conseil en évolution professionnelle (CEP)
- Le Compte personnel d’activité, créé par la loi Travail du 8 août 2016, qui intègre le CPF
- Les efforts du gouvernement pour soutenir l’apprentissage
Pour parvenir à l’augmentation de 3,5% des entrées en apprentissage entre 2015 et 2016, plusieurs efforts ont été réalisés par le gouvernement.
Premièrement, 100 000 places ont été modernisées avec 450 millions d’euros du Programme d’investissement d’avenir (PIA). Ensuite, le financement a été réformé.
On assiste également à l’augmentation des aides à l’apprentissage, notamment pour les mineurs mais aussi au développement du recours aux apprentis dans les fonctions publiques et opérateurs d’État (8 500 apprentis recrutés depuis la rentrée 2015).
Enfin, l’apprentissage à des titres professionnels du ministère chargé de l’Emploi a été ouvert.