Trois changements majeurs annoncés pour l’assurance chômage

Le 28 mars 2017, les partenaires sociaux ont pu obtenir une nouveau Protocole d’accord relatif à l’assurance chômage.

Les perspectives sont bonnes pour tous les salariés qui se retrouvent au chômage car la signature de ce protocole fixera les bases d’une nouvelle convention d’assurance chômage.

Pour l’heure, ce protocole prend déjà effet pour 36 mois. Il permet aux salariés privés d’emploi au 1er septembre 2017 de bénéficier de nouvelles conditions de prise en charge.

Une nouvelle durée d’affiliation

Pour pouvoir prétendre à une allocation chômage, la durée d’affiliation préalable a été modifiée puisqu’il s’agit désormais de pouvoir justifier de :

  • 122 jours ou 610 heures de travail dans les 28 derniers mois pour les moins de 50 ans
  • 122 jours ou 610 heures de travail dans les 36 derniers mois pour les plus de 50 ans

Le Protocole d’accord modifie donc largement les conditions d’attribution de l’ARE puisqu’elle passe désormais à 88 jours pour 610 heures.

Ce changement permet de prendre en compte davantage de salariés en perte d’emploi.

Un nouveau calcul du différé d’indemnisation

Lors de l’inscription à Pôle Emploi, l’indemnisation commence 7 jours après. Il s’agir d’un délai de carence qui correspond aux congés payés et à une règle pour le début de l’indemnisation. Le Protocole d’accord va changer quelque peu les choses.

Il prévoit que le différé maximum d’indemnisation passe de 180 jours à 150 jours avant le premier versement de son ARE. Cette évolution permet d’attendre moins longtemps pendant l’expiration de tous les congés payés.

Une nouvelle base d’entrée dans la filière senior

Actuellement située à 50 ans, le pourcentage de personnes qui sont à la recherche d’un emploi est seulement de 16%.

Une redéfinition de l’âge d’entrée dans la filière senior a donc été pensée au travers du Protocole d’accord :

  • Les personnes âgées entre 50 et 52 pourront percevoir une ARE dans la limite de 24 mois consécutifs maximum.
  • Les personnes situées entre 53 et 54 ans voient cette durée passer à 30 mois consécutifs maximum. Elles pourront toutefois bénéficier de 6 mois d’indemnisation supplémentaire en cas d’entrée en formation.
    • Les personnes de plus de 55 ans pourront prétendre à une durée d’indemnisation maximale de 36 mois.