Le dispositif « Transitions collectives » est lancé

Le dispositif « Transitions collectives » a officiellement été lancé le mois dernier avec la signature d’un accord entre les groupes Derichebourg et Korian. Il a pour objectif de permettre à des entreprises faisant face à des mutations sectorielles ou à une baisse d’activité durable d’accompagner leurs salariés dans une reconversion professionnelle.

Les objectifs du dispositif « Transitions collectives »

Ce dispositif permet aux entreprises d’anticiper les mutations économiques de leur secteur et d’accompagner les salariés volontaires à se reconvertir, de manière sécurisée, sereine et préparée, tout en conservant leur rémunération et leur contrat de travail. Ils bénéficient d’une formation financée par l’État afin d’accéder à un métier porteur dans la même zone géographique.

Quel accompagnement pour les entreprises et les salariés ?

Plusieurs acteurs sont disponibles pour accompagner les entreprises et leurs salariés : l’Opco de référence, l’association Transitions Pro et la Direccte. L’Opco peut accompagner les entreprises dans l’entrée dans le dispositif et dans l’identification des emplois fragilisés, et Transition Pro peut faciliter le recours au dispositif et fluidifier l’organisation des parcours des salariés.

De plus, des conseillers en évolution professionnelle (CEP) seront mobilisés pour accompagner les salariés gratuitement dans la construction de leur parcours de reconversion.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Toute entreprise qui fait face à des mutations sectorielles ou à une baisse d’activité durable est susceptible de faire appel au disposition « Transitions Collectives », notamment si elle a besoin d’anticiper sur l’avenir pour rester compétitive et souhaite accompagner plusieurs salariés dont les métiers sont impactés par ces transformations.

Sont également concernées les entreprises qui ont des besoins de recrutement sur des métiers porteurs (numérique, santé, soins, transition écologique, etc.), pour être entreprise d’accueil de salariés souhaitant se reconvertir.

Quelle prise en charge ?

L’État prend en charge la rémunération des salariés, y compris les charges, et le coût pédagogique des formations certifiantes d’une durée maximale de 24 mois. La prise en charge des salaires à 100% est plafonnée à 2 fois le Smic, et à 90% au-delà de ce plafond.