L’U2P lance une plateforme interactive d’aide à la création d’entreprise

L’organisation patronale des entreprises de proximité vient de lancer une plateforme interactive destinée à répondre aux questions des créateurs d’entreprise sur la solidité économique de leur projet.

Elle espère ainsi regagner du terrain auprès des travailleurs indépendants et des TPE, dont le nombre est en progression constante.

Une plateforme gratuite pour les créateurs d’entreprise

En allant sur creer-reprendre.u2p-france , les personnes qui ont un projet de création d’entreprise peuvent, en renseignant l’activité et la zone géographique envisagés, obtenir des informations économiques sur l’état de la concurrence, le potentiel économique mais aussi d’autres qui ont trait à la vie quotidienne, depuis l’implantation des écoles jusqu’à l’existence d’équipements sportifs.

Par ailleurs, les futures créateurs d’entreprises peuvent être rappelés dans les 48 heures par l’une des 120 fédérations professionnelles qui composent l’U2P, à laquelle il est désormais possible d’adhérer directement. Les personnes qui envisagent une reprise d’entreprise pourront également être aiguillées.

Du métier d’administrateur judiciaire à celui d’interprète en passant par celui de pizzaïolo ou de taxidermiste, au total, 96 professions y seront passées au crible. Vingt-quatre le sont déjà et les autres suivront d’ici à février.

Une volonté de reconquête des TPE et indépendants

Avec cette plateforme, l’U2P espère non seulement séduire de nouveaux chefs de petites et très petites entreprises mais aussi attirer des fédérations professionnelles qui ne sont pas encore entrées dans son giron, dans des activités aussi diverses que l’immobilier, le commerce de vêtements, les librairies ou les activités sportives.

Une enquête réalisée par Ipsos pour l’U2P montre en effet que cette dernière est surtout connue par les employeurs de 5 à 10 salariés. Elle a ainsi perdu la première place  en nombre d’entreprises adhérentes au profit de la CPME lors de la dernière mesure de représentativité patronale en 2021, notamment parce que cette dernière a accueilli dans son giron la Fédération nationale des autoentrepreneurs qui revendique quelque 60.000 adhérents.