Un nouveau DG à la tête de l’assurance-chômage
Un nouveau directeur général a été nommé pour prendre la tête de l’assurance-chômage, il s’agit de Christophe Valentie, précédemment directeur des ressources humaines (DRH) de la sûreté ferroviaire à la SNCF.
En cette période particulière due au coronavirus, la tache s’annonce compliquée pour le successeur de Pierre Cavard, qui avait été nommé par intérim suite au départ de Vincent Destival pour le Secours Catholique.
Un ancien de l’ANPE connaisseur des partenaires sociaux
M. Valentie devrait remplacer Pierre Cavard, qui assurait l’intérim depuis le départ de Vincent Destival – recruté par le Secours catholique – en septembre 2019. Sa nomination devrait être officialisée, sauf rebondissement de dernier minute, lors de la réunion du bureau de l’Unédic du 26 mars, selon Le Monde.
M. Valentie est titulaire d’une maîtrise en économie et gestion de l’entreprise. Il a travaillé au sein de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) de 2004 à 2008 comme responsable du réseau « culture-spectacle ». Il est ensuite passé par le cabinet de Laurent Wauquiez où il a été chargé de plusieurs dossiers liés aux contrats aidés et à l’insertion par l’activité économique, puis par celui de Xavier Bertrand, alors ministre de l’emploi et du travail. Il a ensuite rejoint la SNCF, d’abord comme directeur de l’emploi, du recrutement et de la formation, puis comme DRH de la police des chemins de fer.
Expérimenté et conciliant
Le probable futur DG de Pôle emploi est tour à tour décrit comme « conciliant » et ayant une bonne « connaissance du terrain et des partenaires sociaux » par ses anciens collègues. De plus, son expérience en cabinet ministériel a sûrement été vue comme un atout. Et ce d’autant plus que ses anciens patrons, Thomas Fatome et Franck Morel, sont aujourd’hui deux collaborateurs du premier ministre Édouard Philippe.
Pour autant, la tâche de M. Valentie ne sera pas simple, et il devra faire la preuve de son indépendance alors que l’Unédic traverse une période difficile. De nouvelles règles, dictées par le gouvernement, doivent en effet être mises en place. Cela constitue un cas de figure exceptionnel, puisqu’en principe les modalités d’indemnisation des demandeurs d’emploi sont fixées par les partenaires sociaux.