Les emplois d’avenir, facteur d’insertion professionnelle des jeunes

Une étude de la Direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques met en évidence le fait qu’un jeune sur deux réussit à trouver un emploi après avoir exercé un emploi d’avenir dans le secteur non-marchand.

Un bon taux d’insertion des jeunes

Les résultats de l’étude de la Dares publiée en mars dernier font état de 8900 jeunes ayant décroché un emploi auprès d’entreprises du secteur non-marchand au cours du premier trimestre 2013. Ainsi, six mois après la fin de leur contrat, 51% des jeunes qui ont effectué un métier d’avenir sont en emploi tandis que 5% d’entre eux sont formation. 46% du total des sortants exercent leur emploi dans le cadre d’un contrat non aidé tandis que les 37% restants bénéficient d’un contrat durable.

Pour ce qui est du taux d’insertion, il est bien meilleur pour les jeunes qui ont occupé leur emploi d’avenir durant sa durée maximale. En effet, 29% de l’ensemble de jeunes interrogés qui ont effectué cette durée maximale ont été maintenus par leur employeur.  L’enquête du Dares démontre également que les emplois d’avenir ont des spécificités qui leur donnent un avantage sur les autres contrats aidés.

L’avantage de la formation

Les emplois d’avenir ont un avantage par rapport aux autres contrats aidés dans le sens où ils donnent la part belle à la formation. En effet, le jeune recruté bénéficie de moyens plus large pour acquérir des compétences professionnelles dans ce type de contrat. Ainsi, le taux d’insertion des jeunes qui ont bénéficié d’une formation qualifiante au cours de leur emploi d’avenir est de 54% contre 36% pour ceux qui n’en ont pas eu.

Consulter l’étude complète ici.