Une étude sur la génération Y au travail
Les employés de la Génération Y ont souvent été jugés et stéréotypés dans le monde du travail. Sont-ils réellement des éternels insatisfaits, égoïstes ? Jeunesse ne rime pas toujours avec impatience ou immaturité, c’est ce que nous découvrons grâce à une étude de l’institut Viavoice en partenariat avec Les Echos START.
Le cliché connu depuis toujours
Les jeunes de la Génération Y seraient constamment insatisfaits de leur position et des opportunités s’offrant à eux. Ainsi ils quitteraient leur travail à la première occasion ou difficulté. Une enquête menée sur plus de mille jeunes de 18 à 30 ans en France métropolitaine démontre que la jeunesse d’aujourd’hui a le désir de s’accroitre et de changer les mentalités. Loin d’être paresseux, ces personnes souhaitent simplement travailler dur sur une activité qui leur tient réellement à cœur.
Satisfaits mais exigeants
La précarité et l’augmentation du taux de chômage ne semblent en aucun cas affecter ces jeunes âmes en quête d’une situation stable et évolutive. La majorité est même plutôt optimiste quant à leur carrière future et voit le domaine professionnel comme une source d’épanouissement et non comme une contrainte.
La seule différence à noter avec les autres générations, c’est que les 18-30 ans savent ce qu’ils veulent et ont des exigences bien précises. En effet, si l’on considère leur hiérarchie des valeurs, l’épanouissement de soi et l’autonomie priment sur l’effort et le travail en lui-même. Leur objectif premier est de trouver le parfait équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
Très mobiles
Il est certes vrai qu’un jeune de cette génération tend à changer d’employeur assez souvent. Cela peut être mal vu par leurs collègues plus âgés qui visent la stabilité plutôt que l’évolution. L’un des principaux souhaits de ces jeunes est d’acquérir plus d’autonomie en ayant recours à un vrai travail d’équipe et en abolissant la hiérarchie.