La France propose des recommandations pour améliorer le programme Erasmus+

L’agence Erasmus+ France Éducation Formation a publié un rapport où elle propose des pistes d’évolutions pour le célèbre programme d’échanges des étudiants européens.

Cette année, le programme Erasmus a soufflé sa trentième bougie, marquant dans la foulée une étape importante constituée par une nouvelle programmation couvrant la période 2020-2027.

Simplification des démarches administratives et augmentation des budgets pour le dispositif Erasmus

Pour favoriser l’accompagnement de la montée en puissance du programme, l’agence Erasmus+France Éducation Formation préconise d’augmenter son budget de manière significative ainsi que de simplifier les démarches administratives.

En outre, elle propose que l’utilisation des bourses forfaitaires se fasse de manière généralisée, à l’image des bourses estudiantines, pour tous les programmes de mobilité. Elle préconise également une simplification des candidatures et spécialement pour les mobilités extra-européennes.

De plus, l’agence propose de poursuivre l’augmentation du budget qui est dédié à ce dispositif pour atteindre l’objectif de doubler le nombre de mobilités d’ici l’année 2027. La recherche d’autres ressources est évoquée, ainsi que la dé-sanctuarisation des fonds des prêts étudiants afin de financer des bourses de mobilité supplémentaires.

Renforcement de la mobilité de la formation professionnelle

Les pratiques qui ont été développées pour l’enseignement supérieur peuvent être prises en exemple améliorer la mobilité des apprentis et bénéficiaires de la formation professionnelle, selon l’agence. Elle propose ainsi de mettre en place une charte qualité à destination des porteurs de projets et de simplifier les réponses aux appels à proposition. Ainsi, les établissements devraient avoir la capacité de se regrouper en consortium, comme il est de coutume dans l’enseignement supérieur.

L’agence préconise aussi l’inscription directe des  mobilités dans les cursus des apprentis et des stagiaires afin de valider de facto les crédits acquis en mobilité. Il s’agit également d’ouvrir la dimension hors Europe aux jeunes apprentis ainsi qu’à tous ceux qui bénéficient d’une formation professionnelle.