Les diplômés des grandes écoles séduisent aussi les recruteurs pour leurs soft skills

La CGE (Conférence des grandes écoles) vient de publier une enquête réalisée par l’IPSOS sur la perception des diplômés des grandes écoles qu’ont les Français en général et les recruteurs en particulier . Il apparaît que ce n’est pas seulement le diplôme qui intéressent ces derniers, mais aussi les soft skills acquises pendant la formation.

Les grandes écoles sont toujours attractives

Selon l’enquête, 93% des recruteurs ont une opinion favorable des grandes écoles. C’est également le cas de 82% de l’ensemble des Français. Le caractère sélectif de ce type de formation, notamment, leur semble un gage de qualité.

Les recruteurs apprécient les soft skills des diplômés de grandes écoles

Mais par-delà le diplôme, les recruteurs recherchent une personnalité. Ils sont ainsi 98% à accorder « assez, voire beaucoup d’importance » à la personnalité de ce type de candidats. Les expériences professionnelles et le diplôme viennent ensuite.

La polyvalence des diplômés des grandes écoles semble presque unanimement reconnue. Ainsi, 98% des recruteurs sont d’accord sur le fait qu’ils maîtrisent les outils numériques, Ils sont 94% à penser qu’ils savent travailler en mode projet et qu’ils sont à l’aise à l’oral. Une grande majorité des recruteurs pensent également qu’ils sont motivés et ont envie de s’investir, qu’ils ont un bon niveau en langues étrangères ou encore qu’ils ont des qualité d’adaptation rapide.

Les lacunes des grandes écoles selon les recruteurs

Cependant, les recruteurs pointent quelques lacunes dans la formation prodiguée par les grandes écoles. Ils sont par exemple 88% à suggérer qu’elles ne favorisent pas la créativité, et 79% à penser qu’elles ne forment pas de manière innovantes les futurs cadres qui ne seraient ainsi pas assez préparés aux évolutions du marché du travail.

Surtout, 54% des recruteurs considèrent que les grandes écoles ne forment pas suffisamment aux secteurs et métiers en tension, comme le numérique ou l’intelligence artificielle. L’inadaptation des diplômés des grandes écoles aux métiers du numérique et des nouvelles technologies semble donc être un vrai défi pour ces institutions.