Horaires de travail : les Français veulent plus de souplesse
Une enquête de l’institut de sondage OpinionWay pour l’entreprise HoroQuartz montre une forte demande des salariés en matière de flexibilité des horaires de travail. L’étude a été menée auprès de plus de 2.200 salariés, tous secteurs confondus.
81% des salariés veulent plus de souplesse pour leurs horaires de travail
Alors que près d’un salarié sur deux dit ne disposer d’aucune latitude sur ses horaires de travail, ils sont 81% à souhaiter plus de flexibilité en la matière. Cette tendance est commune à tous les âges, sexes, secteurs d’activité, statuts ou lieux de résidence : sur tous ces critères, la demande est d’au moins 75% et culmine à 86%.
L’enquête montre aussi que 43% des salariés interrogés travaillent au-delà du temps de travail prévu par leur contrat. Cette proportion est de 59% chez les cadres. Ces dépassements d’horaires sont plus fréquents dans le secteur tertiaire que dans les entreprises où il est plus encadré comme le secteur industriel.
Les 40-60 ans sont ceux qui réclament le plus de flexibilité
L’étude révèle quelques nuances. Ainsi, la demande de souplesse dans les horaires de travail est particulièrement forte chez les 40-60 ans, aussi appelés « génération sandwich ». A l’inverse, les plus de 60 ans sont les moins nombreux à exprimer cette attente (74%).
Par ailleurs, les femmes sont plus nombreuses à réclamer plus de flexibilité que les hommes (85% contre 77%). Ce chiffre est sans doute à mettre en relation avec le fait d’avoir des enfants à charge, puisqu’on constate le même écart de 8 points.
Les cadres, les professions intermédiaires et les employés sont les plus demandeurs
En observant les résultats par statuts, on constate que les plus fortes attentes sont exprimées par les cadres, les professions intermédiaires et les employés. Les ouvriers sont ceux qui expriment la demande la moins forte en matière d’horaires de travail.
En outre, celle-ci est plus fortement exprimée par les personnes résidant dans des agglomérations moyennes ou petites : 87 % dans les villes de 100 à 200.000 habitants, 85 % dans les villes de 10 à 20.000 habitants et 87 % dans les villes de 2.000 à 5.000 habitants. Les chiffres concernant les agglomérations de plus de 200.000 habitants ou la région parisienne se situent dans la moyenne nationale.