Certains métiers sont condamnés à disparaître
L’Institut Sapiens a récemment publié une étude sur les métiers menacés de disparition par les progrès technologiques. En se penchant sur l’impact de la révolution digitale sur l’emploi et les différentes professions, cette étude considère que cinq métiers sont condamnés à disparaître en France. Fondée sur l’analyse de l’évolution des effectifs au cours des vingt dernières années et sur une démarche prospective, la note du think tank considère que l’anticipation de ces mutations est primordiale pour éviter une hausse notable du taux de chômage. Voici la liste des cinq métiers dont il prévoit la disparition prochaine.
- les employés de banque et d’assurance : les banques misant de plus en plus sur les services en ligne, de nombreuses agences ont été fermées, et les postes correspondant ont été supprimés (agents de guichet, employés de services techniques, …). Entre 1986 et 2016, le nombre d’employés de banque et d’assurance a baissé de 39%. L’Institut Sapiens prévoit « une extinction prochaine et rapide » de ces métiers, entre 2038 et 2051.
- les comptables : si le secteur a recruté jusqu’en 2004, les effectifs ont, depuis, diminué de 23%. Cela est dû au développement de logiciels qui automatisent de nombreuses tâches autrefois effectués par des comptables. Avec l’arrivée des logiciels intelligents, la baisse des effectifs devrait s’accélérer, et la profession s’éteindre entre 2041 et 2056, selon l’étude.
- les secrétaires : entre 1986 et 20116, les effectifs ont décru de 26%. Le développement des assistants personnels informatiques et l’émergence de prestataires de services spécialisés (qui effectuent des tâches ponctuelles de secrétariat) devraient entrainer la disparition de la profession entre 2053 et 2072.
- les caissiers : la multiplication des caisses automatiques a entrainé le recul de 15% des effectifs depuis 2004. Classé parmi les cinq métiers les plus pénibles par la Dares, ce métier devrait disparaître entre 2050 et 2066.
- les manutentionnaires : elle aussi considérée comme une des professions les plus pénibles, la manutention a vu ses effectifs chuter de 17% en vingt ans. Elle ne devrait cependant pas disparaître avant 2071-2091.
Consultez l’intégralité de l’étude de l’Institut Sapiens « L’impact de la révolution digitale sur l’emploi » ici.