Rapport sur la situation de l’artisanat en IDF

La Chambre des métiers et de l’artisanat d’Ile de France a publié une note de conjoncture portant sur la situation économique de ses membres en 2016.

Son champ d’étude concerne plus de 1 000 artisans franciliens et relève que le nombre d’entreprises dont le chiffre d’affaires a baissé est de 45% contre 41% en 2015. Malgré tout, 75% de ces artisans ont réussi à maintenir leurs effectifs l’année dernière contre 67% en 2015.

Dans l’ensemble, sur les 193 000 entreprises artisanales franciliennes, ce sont d’avantage les entreprises de l’alimentation et du bâtiment qui ont le plus profité de la relative amélioration de la situation économique.

Les entreprises du bâtiment profitent de la situation économique

L’amélioration de la situation économique en 2016 concerne surtout les entreprises artisanales du bâtiment ainsi que de l’alimentation avec 26% et 28%  de hausse respectives dans leurs chiffres d’affaires. La principale raison est que la demande est en hausse, surtout du côté du bâtiment.

Les entreprises artisanales de Services quant à elles déclarent souvent l’érosion de leur activité, ce qui explique le repli du chiffre d’affaires des artisans franciliens. En outre, les artisans fabricants de meubles, textiles et bijoux ainsi que les entreprises sans salariés sont particulièrement touchés. En effet, la moitié d’entre eux ont annoncé une baisse de plus de 20% de leur chiffre d’affaires.

Un contexte économique favorisant mieux l’embauche

L’année passée, le taux de recrutement des entreprises artisanales franciliennes est resté semblable à celui de 2015 (20%). Le turn over élevé a poussé les entreprises de l’Alimentation à recruter plus que les autres secteurs (38%). Ces derniers créent pour leur part de nouveaux postes tandis qu’en général, seulement 5% des artisans franciliens ont embauché des apprentis.

Enfin, la CMA note moins de difficultés lors des recrutements en 2016 et relève ainsi que trouver des candidats qualifiés est devenu plus facile. Si 43% des artisans franciliens ont éprouvé des difficultés de ce côté en 2015, ils ne sont plus que 25% en 2016.