Silicon Valley européenne : un campus numérique s’ouvre à Lyon

Ouvert par la région Auvergne-Rhône Alpes et projet phare de Laurent Wauquiez, le « Campus Région » fait parti du grand projet visant à faire de la région la Silicon Valley européenne.

Le potentiel numérique de la région

La région Auvergne-Rhône Alpes : première French Tech Région avec quatre territoires labellisés, deuxième région française en matière de produits et services TIC, première en concentration en Recherche & Développement et deuxième en ingénieurs, etc.

Surtout, le territoire compte près de 15 000 entreprises dans le numérique et 123 000 salariés occupant un métier dit numérique.

Ouverture en septembre 2017

Campus Région qui  proposera 16 formations proposées par 7 écoles comme par exemple Digital Campus, CESI, EM Lyon, ESDES, IT Akademy, Signes et Formations, l’École 101 ou l’École 42, écoles de codage gratuites.

Cette dernière devrait accueillir dès sa première rentrée environ 120 jeunes adultes sans conditions de diplôme.  En tout ce devrait être quelque 500 étudiants qui devraient intégrer le site de Lyon Confluence.

D’ici 2020, Campus Région vise 3 à 4000 étudiants. Déployé sur Lyon métropole, Campus Région n’en est pas moins un projet à l’échelle régionale, avec une offre hors les murs composée de formations innovantes et labellisées par le Campus qui seront réparties sur tout le territoire d’Auvergne-Rhône Alpes dès la rentrée 2017.

Le projet

Une stratégie de digitalisation globale à plus de 650 millions d’euros sur la période de 2017 à 2021 s’installe donc dans la région Auvergne-Rhône Alpes afin d’accélérer la création de la Silicon Valley européenne.

L’objectif est d’accompagner le mieux possible mais également le plus rapidement possible la transformation numérique des entreprises.

Campus Région doit faciliter le décloisonnement et les échanges en mêlant formation initiale et continue, étudiants, chercheurs, salariés et dirigeants, acteurs institutionnels et start-up.

La French Tech Région a besoin de renforts car près de 2000 postes n’ont pas trouvés preneurs durant les 12 derniers mois dans la branche numérique.

Par ailleurs, 4 000 recrutements par an sont prévus dans les prochaines années uniquement pour les filières ingénierie/informatique et études, conseil et services.