Situation des jeunes sortants d’Emploi d’avenir, 6 mois après leur formation

La Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a mis un coup de projecteur sur la situation des jeunes sortants d’Emploi d’avenir, quelques mois après leur formation.

En effet, les emplois d’avenir constituent une excellente alternative pour améliorer la situation des jeunes peu ou pas qualifiés et qui ont des difficultés pour accéder à l’emploi. Il s’agit de leur proposer un emploi à temps plein et de longue durée pour favoriser l’insertion professionnelle.

Emploi d’avenir, une opportunité pour les jeunes peu ou pas diplômés

Les Emplois d’avenir ont été créés par la loi du 26/12/2012. Ils visent à permettre aux jeunes nécessiteux d’avoir accès à une qualification et de profiter d’une insertion professionnelle plus favorable et durable.

Dans un cadre de contrats longue durée (jusqu’à 3 ans) et dans le secteur non marchand, les Emplois d’avenir sont innovants, comparés à d’autres types des contrats antérieurs.

D’une part, ils mettent à l’honneur la formation et d’autre part, la durée d’aide prévisionnelle est plus longue par rapport aux CUI-CAE (Contrats uniques d’insertion Contrats d’accompagnement dans l’emploi). Pour les CUI, la durée maximale de l’aide est de deux ans.

Quid de l’insertion des jeunes sortants dans l’emploi ?

Il importe de noter que les jeunes restés en emploi d’avenir pendant trois années bénéficient d’une insertion professionnelle plus facile que ceux ayant signé des contrats plus courts.

Selon les analyses DARES n° 019, mars 2017, le taux d’insertion des jeunes restés pendant 3 ans dans le dispositif est de 58 %. Ce taux n’est que de 46 % pour ceux ayant signé un contrat entre 1 et 3 ans, et de 37 % pour les jeunes restés durant un an ou moins.