Tout savoir sur le
recrutement !
Le poste de chaudronnier soudeur a généralement pour missions professionnelles de donner forme à des plaques ou des tubes de métal pour la fabrication de pièces ou matériels.
Il peut ensuite passer à l’assemblage afin d’obtenir des produits utilisés dans l’industrie (automobile, navale, aéronautique, ferroviaires, acier, …) ou la construction et l’habitat.
De manière générale, les activités de chaudronnerie doivent se faire en atelier, pour la petite et moyenne chaudronnerie qui fabrique de l’électroménager, des carrosseries de véhicule sur mesure ou encore des matériels de chauffages ou de ventilation. Les éléments de grosse chaudronnerie sont aussi fabriqués en atelier mais l’assemblage se fait sur le chantier car il s’agit en général de grosses pièces.
De nombreux secteurs comme l’automobile et la construction navale ont besoin du poste de chaudronnier-soudeur et la diversité des produits à fabriquer garantit une variété de tâches et d’emplois très appréciables. En outre, le métier est aujourd’hui en plein cœur d’une évolution informatisée de l’exécution des tâches tandis que les chantiers et les besoins de la consommation s’accroissent tous les jours. Ainsi, la polyvalence et l’actualisation des compétences est plus que jamais de mise, ce qui pousse de plus en plus d’entreprises à faire appel à l’alternance pour le recrutement de chaudronnier-soudeurs qualifiés.
Cette alternative leur permet effectivement de disposer de candidats qui correspondent le plus à leurs besoins tout en étant déjà formés aux méthodes et à la culture de l’entreprise. Les pourvoyeurs de postes pour les chaudronniers-soudeurs sont les entreprises spécialisées ainsi que les industries mécaniques, chimiques, pétrochimique, aéronavale… Des secteurs très spécialisés comme l’aérospatial et le nucléaire sollicitent également le métier de chaudronnier-soudeur.
Grâce à l’automatisation, les tâches fastidieuses ne sont plus nombreuses. En outre, l’informatisation est également très avancée dans ce métier où les logiciels de traçage et de calcul ainsi que les outils et machines à commande numérique sont essentiels. Toutes ces technologies ont un impact sur le poste qui nécessite toujours plus de qualifications et une certaine capacité d’adaptation.
Chez certaines entreprises, le chaudronnier soudeur est aussi connu sous le nom de opérateur (trice) en chaudronnerie-soudage ou technicien en chaudronnerie-soudage ou encore opérateur en techniques de chaudronnerie-soudage.
La taille, les services et secteurs où le métier de chaudronnier-soudeur peut s’effectuer est très variable. Si quelques salariés suffisent à faire tourner un atelier, les plus grandes structures ont besoin de dizaine, voire de centaine d’employés pour fonctionner. Il en va de même des perspectives d’évolution qui sont très nombreuses du fait que les activités sont très diversifiées, sans compter sur le fait que l’émergence de nouveaux projets dans les entreprises de pétrochimie et de ferroviaire favorise l’embauche.
Ainsi, le chaudronnier-soudeur qui gagne en expérience peut tenir une fonction d’encadreur entant que chef d’équipe ou de chef d’atelier. Il peut aussi évoluer vers une fonction dans l’organisation de la production ou dans le contrôle qualité. L’alternative de s’établir à son propre compte est également envisageable, comme dans tout métier.
10 ans d’expérience sont nécessaires avant de pourvoir tenir le poste de chef d’équipe, se chargeant de l’organisation du travail de l’équipe et de la gestion de l’outillage et des stocks. Au bout de 15 ans d’exercice, le chaudronnier-soudeur peut devenir chef d’atelier. Ce dernier a pour mission de définir le planning de chaque équipe d’ouvriers et de superviser les activités de ces intervenants qui œuvrent au sein de l’atelier.
Elle peut être effectuée par les employés dont l’entreprise va donc faire un recrutement interne ou encore par les demandeurs d’emploi qui ne travaillent pas encore.
Ainsi, s’il s’agit d’un recrutement en interne, l’entreprise va pouvoir permettre à ses employés d’acquérir de nouvelles compétences et qualifications. La formation en alternance permet d’ailleurs de pallier au manque de personnels formés provoqué notamment par les départs en retraite. Les employés concernés peuvent donc évoluer de chaudronnier-soudeur à chef d’atelier ou chef d’équipe, ou tout autre poste à responsabilité ou encore intégrer d’autres fonctions au sein de la production ou du contrôle qualité.
Les candidats de 26 ans et moins ainsi que ceux qui sont âgés de 26 ans et plus peuvent se former en alternance et peuvent prétendre au recrutement externe pour devenir chaudronnier-soudeur. Les candidats de 26 ans et moins qui ont un niveau inférieur au Bac peuvent donc prétendre soit à un contrat d’apprentissage soit passer un Bac Pro. Avec la première option, l’entreprise peut recruter et former des candidats âgés de 16 ans au moins tandis que les titulaires de Bac Pro peuvent avoir accès à plusieurs formations en alternance pour devenir chaudronnier-soudeur.
Ainsi, après formation, le chaudronnier-soudeur peut devenir chef d’équipe, chef d’atelier, préparateur de fabrication, dessinateur, technicien méthodes ou encore contrôleur qualité.
De manière générale les missions du chaudronnier-soudeur se font en deux temps. La première phase consiste à façonner la plaque ou le tube de métal à partir d’un plan d’ouvrages afin de lui donner la forme et le volume du produit à obtenir. Divers types de métal peuvent être travaillés. Le chaudronnier-soudeur peut effectuer son travail de façon manuelle ou en recourant à l’informatique via le Triage Assisté par Ordinateur.
La deuxième phase consiste à réaliser la soudure en se référant à des documents techniques qui permettent la détermination de la nature et des caractéristiques des matériaux à souder, qui est utile pour définir l’ordre de montage, l’outil à utiliser et le type de soudure approprié.
Outre les ateliers des industries, le chaudronnier-soudeur peut exercer son activité directement sur des chantiers comme les chantiers d’aviationsou encore les plateformes pétrolières. Ses principales fonctions sont de:
– Façonner le métal en se référant à des plans de l’ouvrage: Il s’agit de tracer les éléments à fabriquer sur la feuille ou le tube de métal et de découper les éléments suivant des techniques spéciales.
– Mettre en forme la pièce en la pliant, martelant et emboutissant.
– Calculer les pertes occasionnées par l’étirement du métal pour réaliser une pièce correspondant aux dimensions requises
– Assembler les différents morceaux en vue de monter la pièce finale à l’atelier ou sur le chantier
– Installer et régler les matériels de soudure
– Mettre en place les éléments de protection tels que les chaussures de sécurité, les gants ou les lunettes à verre filtrant.
– Choisir les outils appropriés pour chaque type de pièce
– Choisir le procédé à utiliser
– Contrôler la qualité des pièces réalisées.
Généralement, pour devenir chaudronnier-soudeur, il faut posséder des qualifications obtenues après avoir suivi une formation axée sur le travail des métaux. Outre les diplômes, il est aussi nécessaire d’avoir un certificat ou un agrément à renouveler annuellement. Les postes occupés varient selon le niveau d’études, mais en général, les diplômes suivants permettent de travailler entant que chaudronnier-soudeur:
Il y a également le Bac pro technicien en chaudronnerie industrielle et le Bac Pro technicien outilleur qui permet d’accéder au métier. Enfin, les diplômes de BP serrurerie métallerie et le Bac Techno STI2D conviennent également.
La formation en alternance permet au chaudronnier-soudeur de compléter le CAP et le Bac Pro par un diplôme de niveau BAC+2 BTS avec une spécialité Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle ou BTS spécialisé en Etude de réalisation d’outillages de mise en forme des matériaux.
S’il a déjà un BAC+2, le chaudronnier-soudeur peut avoir accès à une formation en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur spécialisé en Génie Industriel-option Structures chaudronnées ou encore celui d’ingénieur spécialité matériaux.
Les qualités requises pour devenir chaudronnier-soudeur sont premièrement la précision et l’habilité, afin de réaliser des pièces de taille variée, il y a également le sens de détail à avoir ainsi que la rigueur pour le respect des règles de sécurité. Le chaudronnier-soudeur doit en outre être résistant et avoir une bonne constitution physique entre autres pour porter les outils et les pièces qui pèsent assez lourd. Vu la précision et la minutie nécessaire à la réalisation de la moindre pièce, le chaudronnier-soudeur doit être très conscienceux et ne faire preuve d’aucune négligence. Enfin, l’aisance communicationnelle est aussi une qualité nécessaire pour gérer les relations avec les différents corps de métiers.
Pour ce qui est des compétences, un chaudronnier-soudeur doit être capable le lire des plans d’ouvrages et des documents techniques, de connaître des spécificités des matériaux et des applications informatiques nécessaires à la commande des outils. Il doit aussi savoir définir les volumes dans l’espace notamment avec la visualisation des pièces en 3D et maitriser les techniques de découpe et de mise en forme, les matériels et outils spécialisés, les procédés de soudage ainsi que la programmation, la conduite et la surveillance de machines sophistiquées.
Les candidats avec un niveau de formation initiale inférieur au baccalauréat peuvent accéder à un formation :
Pour les candidats ayant un niveau égal ou supérieur au bac, le contrat d’apprentissage leur permet d’accéder à une formation en alternance pour obtenir un diplôme de niveau bac+2.
Le contrat de professionnalisation permet d’accéder à une formation professionnelle qualifiante sanctionnée par un diplôme, un titre, un certificat de qualification professionnelle reconnu.
Cette formation professionnelle repose sur l’alternance entre des enseignements théoriques dispensés par un organisme de formation externe et une mise en pratique dans l’entreprise accueillante. L’entreprise d’accueil peut également dispenser cette formation si elle dispose de son propre centre de formation.
S’il dispose déjà d’une qualification équivalente à un niveau bac+2, le candidat peut accéder à une formation qualifiante visant à obtenir un diplôme d’ingénieur spécialité Génie industriel-option Structures chaudronnées ou d’ingénieur spécialité Matériaux.
Pour faire face au manque de personnels qualifiés, notamment pour remplacer les départs à la retraite au sein de l’entreprise, l’employeur peut chercher à faire monter en compétence ses propres ressources internes. Un chaudronnier-soudeur peut ainsi suivre une formation en alternance afin d’acquérir de nouvelles compétences et qualifications.
Il pourra ainsi évoluer vers des postes avec plus de responsabilités (chef d’équipe, chef d’atelier) tout comme intégrer d’autres fonctions dans la production (préparateur de fabrication, dessinateur, technicien méthodes) ou dans le contrôle qualité.
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